Brèves d'un autre temps...

Brèves d'un autre temps, quand notre Labrador n'était encore qu'un Retriever...

" —En Angleterre, les ventes aux enchères continuent avec succès.

A la dernière exposition du Kennel Club, quelques chiens seulement ont été vendus :
… Thistle of Alden, retriever, appartenant à M. Tibbs, 500 francs; Millie, retriever, appartenant à M. Downs, 625 francs; etc…

— Jeudi, 12 juillet, … Quinze pointers du lieutenant colonel Cornwall Legh ont été vendus 3,200 francs, mais Domino par Perdrix hors Quite-Baby, a été retiré. Du même propriétaire, un retriever à poil lisse Magnet, par Moonstone, hors de Breeze, a été vendu 675 francs, etc…

Le vendredi, 20 juillet, aura lieu la vente du chenil de M. S. E. Cannon, à Saint-Stephens, Canterbury; il y a … six retrievers ; un épagneul et trois chiennes mastiffs. Ce gentleman quitte la campagne pour habiter Londres. Le Baronnet sir Philip Grey Egerton vend trois retrievers et sept pointers. Le viscount Downe vend cinq pointers et un retriever. Dans la vente de M. R. K. Arm-
slrong, il y a deux pointers, cinq setters anglais et retriever. "

Le Chenil 19/07/1888

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" Sagacité d'un retriever :

— Dans un match au cricket à Allridge, un petit village de l'Essex, une balle projetée trop violemment traversa d'un bond la barrière et alla se perdre dans une haie voisine. Impossible de la retrouver. Alors, un assistant, prenant une des autres balles, la montra à son chien, un retriever à poil uni, et la lança dans la haie. Le chien comprit à merveille, fouilla les broussailles et, quelques instants après, ramenait la balle au milieu dés applaudissements flatteurs de ses maîtres. "

Le Chenil 04/08/1892

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" Chiens admis à table d'hôte :

— Un correspondant de la Kennel Gazette se plaint de la tolérance accordée aux voyageurs de certains hôtels qui ne veulent pas se séparer de leurs chiens et les amènent à table d'hôte. Il parait qu'à Boulogne-sur-Mer, un couple anglais ne se présente jamais à table sans être accompagné 'un énorme retriever, qui manifeste sa joie, à son entrée, par des gambades, des bonds et des aboiements sonores, au grand ennui des autres convives, dont, aucun, cependant, n'ose se plaindre. "

Le Chenil 04/10/1894

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" Retriever retournant chez son ancien maître :

— La Kennel Gazette signale un nouveau cas de sagacité canine, analogue à ceux dont nous avons entretenu nos lecteurs, dans plusieurs de nos précédents numéros : il s'agit encore d'un chien qui retrouve le chemin de son logis, après avoir été emmené à une grande distance. Le héros de la présente nouvelle « Sweep », est un petit retriever, âgé de seize ans, et appartenant à un habitant de Thirsk.

Dernièrement, son maître le prêta à un de ses amis, domicilié à Dewsbury, et le lui envoya par le chemin de fer. Arrivé à destination, « Sweep » fut gardé à vue, mais, soudainement, trompant la vigilance de ses gardiens, il s'échappa, parvint à retrouver le chemin de Thirsk, qu'il n'avait parcouru qu'en chemin de fer, et vint, trois jours après, gratter à la porte de son ancien maître, ayant, en ces trois jours, franchi une distance de 75 kilomètres, dans un pays inconnu. "

Le Chenil 08/11/1894

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" Retriever allaitant un phoque :

- Un amateur de Portland dans l'Oregon, reçut dernièrement un petit phoque, âgé à peine de 24heures ; il fut bien embarrassé de son acquisition, car le petit, trop jeune pour manger du poisson, ne voulait prendre ni lait ni aucune autre nourriture, quoique criant la faim. La chienne de la maison, « Belle », une retriever à poils frisés, qui venait de mettre bas, fut attirée par les cris de l'affamé qui à sa vue, s'agita désespérément et rampa à sa rencontre, dressant sa tête dans sa direction. « Belle » comprit sans doute cette pantomime expressive : elle se coucha près du petit amphibie de façon à mettre ses mamelles à sa portée : celui-ci se mit aussitôt à la téter gloutonnement et ne la lâcha qu'après s'être complètement rassasié. Depuis ce moment, « Belle » nourrit le phoque et lui donne même le pas sur ses propres puppies. Au premier cri de son "singulier nourrisson, elle lâche sa nichée et accourt vers lui et elle ne le quitte pour retourner vers les siens, que lorsqu'il est complètement rassasié et endormi. "

Le Chenil 30/07/1896

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" BANQUET EN L'HONNEUR D'UN CHIEN

Une fête originale vient d'être donnée à Henley, en Angleterre. Les ouvriers du grand établissement industriel de M. Thomas Godwin avaient organisé un banquet en l'honneur d'un héroïque « retriever ».

Ce brave chien, l'autre soir, sauva la vie du fils de son maître, voici dans quelles circonstances :

Comme M. Godwin fils traversait les ateliers de l'établissement paternel, désertés à cette heure par les ouvriers, un homme se planta, soudain, devant lui. C'était un cambrioleur qui, surpris en plein… travail, s'était armé d'une barre de fer pour en assommer l'intrus.

Un coup, asséné sur la tête de M. Godwin fils, l'étendit sur le sol. L'assassin allait compléter son œuvre criminelle lorsque, soudain, il fut saisi a la gorge et réduit à l'impuissance par la bonne bête, qui le maintint jusqu'à l'arrivée du secours. "

Le Petit Parisien 10/02/1906

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" Sauvetage d'un Retriever :

A Crawford, dans le comté de Pife, en Ecosse, un Retriever du Labrador se laissa choir dans un vieux puits abandonné, dont l'orifice, à fleur de terre, était dissimulé par des branchages. Son maître, témoin de la chute, essaya d'abord de lui jeter un panier retenu par une corde. Le Chien s'y hissa; on commençait à le remonter, mais le fond du panier céda et voilà la pauvre bête de nouveau au fond du puits, profond de 80 pieds, et se soutenant tant bien que mal sur l'eau à l'aide des branchages qu'elle avait entraînés dans sa chute. Enfin, son maître eut l'idée d'employer un bassin d'étain, un tub, autrement dit, et de le lui jeter. Avec une sagacité qu'on ne saurait trop admirer, l'Epagneul, blessé par sa chute, déjà épuisé, parvint néanmoins, à force d'efforts, à se placer dans le bassin, et, cette fois, il fut remonté sans encombre et rendu à la vie. "

Le Chenil 26/01/1911

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CHIENS DE GOLF.

" — On sait la vogue soudaine du golf parmi les élégantes. Libres parcours, solitude choisie, links gazonnés, élégances si personnelles : Sweater, tricots de soie, casaquins de clocky et surtout le jeu brillant de toute la série ces « clubs » : iron, putter, mashie, nibklic...

Les Françaises ont trouvé récemment un nouvel attrait à ce sport rustique. A l'imitation des golfmen américaines, elles vont utiliser sur les links de la Baule, Paris-Plage, Chantilly, Biarritz, les chiens dociles à rechercher les balles perdues.

Plus de « cadies » indisciplinés... Ne se sont-ils pas récemment mis en grève en Ecosse ? Mais de bons fox-terriers ou ces retrievers dévoués, capables assure-t-on de contenir cinq balles de golf entre leurs dents. Il existe en Angleterre 2600 terrains de golf. On y perd environ 10 balles par mois, soit 2400000 balles par an. Ce qui représente au prix de 4 francs la balle — 10 francs en France — un joli budget. "

La Femme de France 05/03/1922